Bon nombre de particuliers désirent rénover, agrandir, améliorer le confort de leur logement ou l’équiper. L’heure est à la quête de l’optimisation énergétique par souci d’économie et pour respecter l’environnement grâce à des installations écoresponsables. Pour concrétiser leurs projets, ils peuvent souscrire à un prêt travaux. Un des critères qui leur permettra de choisir leur contrat concerne le taux accordé par l’établissement bancaire.
Qu’est-ce qu’un crédit travaux ?
Le prêt travaux est la solution bancaire proposée aux particuliers qui cherchent un moyen de financer les travaux dans leur logement. Il est dédié aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires. Le mécanisme donne la possibilité de répartir le coût des travaux sur plusieurs mois voire années. Ce crédit travaux est essentiellement utilisé pour payer des petits travaux de rénovation ou des interventions plus lourdes. Il permet de trouver les fonds nécessaires pour l’isolation intérieure ou extérieure, le changement des fenêtres et portes, l’achat d’un nouvel appareil de chauffage, des travaux d’amélioration énergétique, une nouvelle décoration d’intérieur, l’agrandissement via la construction d’une extension comme une véranda ou une terrasse ou encore la réfection de toiture. Sur le marché, il existe plusieurs types de prêts travaux comme le prêt personnel non affecté qui s’adresse aux personnes désireuses de rénover leur maison sans passer par les services d’un professionnel, le prêt affecté qui permet d’obtenir un capital affecté exclusivement aux travaux pour lesquels il a été contracté ou le crédit renouvelable prenant la forme d’une réserve d’argent disponible en permanence qui se reconstitue au fil des remboursements. Le crédit immobilier est aussi considéré comme un prêt travaux, mais doit être couvert par une assurance et une garantie.
Quel est le taux le plus préférentiel pour un prêt travaux ?
Le taux d’un prêt travaux dépend d’une multitude de critères comme le type d’emprunt, le montant de la somme demandée, la durée du remboursement ou encore le profil de l’emprunteur. Le coût global est lié au taux annuel effectif global (TAEG) qui inclut le taux d’assurance ou encore les frais de dossier. Il ne doit jamais aller au-delà du taux d’usure dont le pourcentage est déterminé pour chaque type de prêt. D’un établissement à un autre, ce taux peut aller de 2,5 à 7,5% voire plus. Dans le cadre d’un prêt travaux d’un montant inférieur à 75 000 euros, si le montant demandé est par exemple de 4000 euros remboursables sur 12 mois, le TAEG est de 10,47% tandis que le taux débiteur fixe est de 10%. Pour 20 000 euros remboursables sur 60 mois, le TAEG fixe est de 6,05% et le taux débiteur est de 5,89%. Dans le cas où le montant des travaux dépasse les 75 000 euros, il devient nécessaire de souscrire à un prêt immobilier. Ici, le taux est aussi fixé selon le profil de l’emprunteur et la durée du crédit. Le taux d’endettement ne doit jamais aller au-delà de 35%.
Comment obtenir le meilleur taux ?
Pour obtenir le meilleur taux pour son prêt travaux, il est conseillé de passer par les services d’un courtier en ligne qui facture sa prestation directement auprès du client ou via une commission versée par la banque. Une autre solution consiste à utiliser un simulateur en ligne de prêt travaux qui ont l’avantage d’être gratuits et sans engagement. Cette démarche va permettre de comparer les différentes offres issues des assureurs afin de profiter du meilleur taux et des mensualités les plus basses. L’accès à un taux intéressant est conditionné aussi par la constitution d’un bon dossier. Tous les prêts actuels du ménage sont passés au crible par la banque pour s’assurer que le taux d’endettement n’excède pas 35%. Une situation financière stable et des revenus réguliers sont aussi des portes d’entrée vers le prêt travaux au meilleur taux.
Comment réduire le coût d’un prêt travaux ?
Pour compléter le prêt travaux, l’État a mis en place plusieurs crédits et aides spécifiques. Auprès de la CAF, les particuliers peuvent bénéficier d’une subvention destinée à financer des travaux dans leur résidence principale avec un taux d’intérêt de 1% et un montant jusqu’à 80% du coût des dépenses dans la limite de 1 067,14 euros. Avec l’aide de l’éco-PTZ, ils ont également la possibilité de payer des travaux de rénovation énergétique. Accessible sans condition de ressources, mais uniquement pour les propriétaires occupants ou bailleurs d’un logement construit depuis 2 ans en métropole ou en outre-mer, l’éco-PTZ permet d’obtenir jusqu’à 50 000 euros remboursables sur 15 ans. Une autre aide financière est représentée par MaPrimeRénov qui permet aussi de régler les dépenses pour une rénovation énergétique dans le logement. Les montants de la prime dépendent de la nature des travaux ou des prestations sollicitées. Les personnes qui désirent acheter ou remplacer leur système de chauffage pour qu’il soit moins coûteux en énergie peuvent obtenir « Coup de pouce chauffage » dont le montant dépend de la nature des travaux et des revenus du ménage.
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