Le PER est un placement d’épargne destiné aux individus souhaitant disposer de plus de revenus au moment de la retraite. Lorsqu’un individu investit dans un PER, plusieurs possibilités de gestion s’offrent à lui.
Qu’est-ce que le PER ?
Le PER a été instauré en 2019 par la loi PACTE. Il est accessible à tous les contribuables, même s’il est plus avantageux pour ceux qui sont soumis à une imposition élevée. Ce placement a pour but de regrouper et d’harmoniser les anciens plans d’épargne retraite désormais non disponibles à la souscription depuis 2020. Comme premier type de PER, on retrouve le PER individuel ou PERin, un placement ouvert à tous. Sa souscription peut se faire de manière personnelle par tout contribuable, et il a pour objectif de remplacer le PERP et le contrat Madelin. Ensuite, on a le PER d’entreprise collectif ou PERCO, un type de PER proposé exclusivement en entreprise, à l’intention de tous les salariés. Sa souscription n’est pas obligatoire. Il a été mis en place pour remplacer le PERCO. Son but est de permettre aux salariés d’y réaliser des versements volontaires et des versements de l’entreprise issus de l’intéressement, de la participation et de l’abondement. Enfin, on cite le PER d’entreprise obligatoire ou PERO. Il est venu remplacer le contrat Article 83 et ne s’impose qu’à quelques catégories de salariés.
La gestion libre
Il est important de bien choisir le type de gestion de son PER pour garantir sa prospérité. En mode de gestion libre, le souscripteur choisit les supports d’investissement et leur répartition respective. Il peut aérer ainsi son épargne entre le fonds en euros garanti en capital ou les supports en unités de compte. Ces derniers, avec un certain risque de perte en capital, présentent sur le long terme une performance plus ou moins supérieure à celle du fonds en euros. Il constitue une solution idéale pour ceux dont le départ en retraite est encore loin. Afin de se construire une allocation d’actifs, le souscripteur doit faire son marché parmi les supports éligibles au contrat. Les supports ne présentent pas la même stratégie, ni la même zone géographique d’investissement, ni un même niveau de risque. Il faudra donc adapter son choix en fonction de son profil investisseur et de ses objectifs.
La gestion à horizon
Aussi connu sous le nom de « gestion évolutive », ce mode de gestion est celui appliqué par défaut. Il correspond à l’horizon d’investissement en matière de durée. Il a pour but de se permettre une épargne progressive à long terme, avec un capital qui s’accroît doucement, mais sûrement. À la souscription, le capital épargné est investi sur des supports en unités de compte dynamiques qui correspondent à des placements à fort potentiel de performance. En revanche, ces placements sont plus risqués sur les marchés volatils. Plus l’échéance de la retraite sera proche, plus l’épargne sera sécurisée vers des placements plus protecteurs.
La gestion pilotée
Comme son nom l’indique, la gestion pilotée vise à déléguer la gestion du PER à une société de gestion. Aussi appelée « gestion sous mandat », elle laisse l’autorisation à la société de gestion de s’occuper de la sélection des supports d’investissement. Cette société sera chargée de veiller à l’évolution des placements afin de suivre les variations, les transformations et les bouleversements des marchés boursiers. Sur ce mode de gestion, les placements du capital investi sont aussi effectués sur les unités de compte et non sur les fonds en euro. Par contre, il est important de noter qu’il est possible de recourir à deux types de gestion différents. C’est surtout le cas lorsqu’il s’agit de combiner la gestion libre et la gestion pilotée.